Mais ce qui caractérisait son aura, c'était sans doute dû, en partie à sa garde-robe qui faisait la une des journaux. Son goût allait vers "les vêtements les plus simples, qui lui allaient bien", comme elle l'écrivit, en 1960, à la rédactrice en chef de Harper's Bazaar, Diana Vreeland, auprès de qui elle chercha conseil.
Elle commandait ses vêtements chez les grands couturiers parisiens, surtout Givenchy et Chanel. Cependant, il fut impératif pour elle, de soutenir la production américaine et c'est ainsi que son choix se porta sur Oleg Cassini qui avait le goût et le talent nécessaires pour dessiner une garde-robe personnalisée pour Jackie. Elle lui disait "Assurez-vous simplement que personne n'ait exactement la même robe que moi. Je veux que les miennes soient originales et qu'aucune petite rondouillarde n'apparaisse, vêtue de la même manière que moi". Le ton est donné.
Le grand coiffeur new-yorkais Kenneth Battelle aplatissait sa chevelure léonine. Les chapeaux ne lui plaisaient pas ("J'ai l'air idiote avec ça") et elle préférait les toques ou les bérets, qu'elle pouvait porter en arrière, sans aplatir ses cheveux.
Marita O'Connor, vendeuse chez Bergdorf Goodman, s'occupait de ses chaussures, elle qui fut toujours consciente d'avoir de grand pieds. On peut lire sur une note qu'elle lui envoya: "S'il vous plaît, commandez-moi une paire de chaussures en alligator de taille 42, pas trop pointues, pas trop vamp" ...
Aujourd'hui, plus de quinze ans après sa mort, elle reste un modèle d'élégance.
De tout coeur,
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